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28 janvier 2007

Vent coulis

Vent coulis vent sésame

Bise matinale brise de mer

Repos caresse de l'air

Quiétude de l'âme

Froufrou dans le feuillage

Bonheur d'être

Sans loi ni maitre 

Hors les grilles hors la cage 

Sentir, voir, aimer, marcher

Méditation  

 

 

 

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25 janvier 2007

Bangkok

Bangkok, octobre 2005.

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24 janvier 2007

Observance et firmes

Jusqu'où pourra-t-on aller ? Il y a de quoi rester perplexe. Le gouvernement aura le droit désormais (passage du texte de loi à l'assemblée le 11 janvier dernier) de faire passer par ordonnances des décisions "d''ordre technique" dans le domaine du médicament. Quand on sait que par exemple, on compte s'en servir pour autoriser les firmes pharmaceutiques à aller aux domiciles des "patients" pour vérifier qu'ils prennent bien leurs médicaments, on croit rêver ! Démarchage et publicité des médicaments à domicile, on n'en est pas loin, et même au delà, puisqu'avec la bénédiction de la prescritption médicale...

22 janvier 2007

Abbé Pierre

L'Abbé Pierre nous a quitté.

Hommage en silence, tout simplement. Comme Rony, Dominique, et bien d'autres...

Inutile de rajouter aux surenchères verbales.

Des images et des textes : chez Jane,  sur la voie lactée, chez Noëlle, Florence,...

15:10 Publié dans Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie

Eldorado

On les appelle "les ombres de massambalo". Elles sillonnent le continent. Du Sénagal au Zaïre. De l'Algérie au Bénin. Elles peuvent revêtir différentes formes : un enfant gardant quelques chèvres sur le bord d'une route. Une vieille femme. Un chauffeur de camion au regard étrange. Ces ombres ne disent rien. C'est à travers elles que Massambalo voit le monde. Il voit ce qu'elles regardent. Il entend ce qu'elles écoutent. A travers elles, il veille sur les centaines de milliers d'hommes qui ont quitté leur terre. Ces ombres sont toujours en route. On ne les voit qu'une fois. Le temps d'une halte. D'un voyage. Le temps de leur demander son chemin ou une cigarette. Elles ne parlent pas. Ne révèlent jamais qui elles sont. C'est au voyageur qui les croise de deviner leur identité. S'il le fait, il doit s'approcher doucement, avec respect, et poser cette simple question : "Massambalo ?" Si l'ombre acquiesce, alors, il peut laisser un cadeau. L'ombre de Massambalo prend l'offrande et la conserve. C'est signe que le périple se passera bien. Que le vieux dieu veillera sur vous.

....

Laurent Gaudé. Eldorado. Actes Sud, 2006.

Un magnifique roman, où l'on parle autrement de l'émigration africaine vers "l'Eldorado" européen. 

21 janvier 2007

Darfour

En silence. Un drame continue de se nouer, comme au Rwanda. Ca recommence, et on n'en dit ni ne sait pas grand chose. Des centaines de milliers de morts au Darfour. Peut on rester indifférent ?

20 janvier 2007

Vous voulez une photo ?

Du haut de sa hauteur elle toise le monde

Les grands mammifères et les petits hommes

Qui se prennent pour de grands penseurs féconds

Les oreilles aux aguets, à l'affut des arômes

Champ de vision aux extrêmes de son périmètre

 Elle n'a que faire de l'objectif et de son imposture

Qui prétend régenter l'entière et douce mère nature

Par ses allégations et calculs de puissant et de maître.

 Contemplant dédaigneuse par delà les cimes, 

Refoulant les insectes d'un mouvement

Avec élégance se tourne vers le soleil levant

Recommence sa lente progression intime

Au rang des passereaux et des hirondelles 

A la recherche de feuilles tendres

Elle ne daignera pas descendre

Vers les rampants et les bipèdes sans ailes. 

  

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19 janvier 2007

Des enfants privés d'école

L'école, un droit avant tout, encore bafoué en nombre d'endroits en France.

L'exclusion passe aussi et d'abord par là, notamment pour les Rroms et leurs enfants.

A découvrir, l'histoire des Rroms de la rue Ardouin à Saint Ouen.

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18 janvier 2007

Réflexions du matin

Nuit de pluie. Matin soleil. Réveil pas facile. Soirée finie tard, entre amis. Réveil avec les infos. L'ISF et la richesse des candidats. Les bras m'en tombent, je ne comprendrai jamais, argent roi, qui biaise tout. A quand des vrais réflexions ? A quand autre chose que du langage de "combat", de victoire"... Et si, avant de miser sur des individus à élire, on travaillait les idées avant ? J'avoue que je suis de plus en plus loin de tous ces blablas de propagande plutôt que de construction pour l'avenir. Dans ces conditions, pour qui voter, pour quoi voter ? Vais je être contraint de voter par défaut, contre un candidat, plutôt que pour un projet vrai. Et même s'il existe de tels projets parmi les "petits" candidats, à quoi bon ? Deux seuls héros sont mis en avant, sans vrai débat. Dans tout ça, les candidats, comme récemment Ségolène Royal investissent le monde virtuel, les blogs ne suffisent plus, l'audience potentielle doit être élargie... Si j'avais le temps, j'irais bien y faire un tour, dans Second Life, histoire de curiosité. Le problème est que là aussi, l'argent biaise tout, ces mondes virtuels sont créés par des entreprises à visée de profit... Bon, j'arrête la radio, je préfère lire et écrire. Je ne veux plus boire passivement ce que l'on instille en goutte à goutte sur les ondes. Je ne peux plus.

17 janvier 2007

Pas de bonheur sans enfants

Nane chavem nane bacht.
Pas de bonheur sans enfants.

Proverbe rom

 

 

16 janvier 2007

La Nuit Blanche

...
Mais Gwenn ne rêvait pas, elle voulait construire des maisons, repeindre des villes. Elle dessinait des plans dans les marges de ses cahiers. Une nuit, elle s'échappa du navire, glissa le long de la coque et se laissa porter par les vagues, et les vagues étaient de vraies vagues, les poèmes de Xavier Grall circulaient dans les rangs de la classe comme des émeraudes de Colombie troquées au marché aux voleurs, et dès qu'elle écrasait de ses paumes ses deux oreilles pour ne plus écouter l'éternelle litanie des religieuses, alors elle entendait des cornemuses, oui, des cornemuses et des tambours, sonnés par une armée de bagadoù jaillie des entrailles de son encrier.
...
 
Hervé Bellec, la Nuit Blanche, Coop Breizh, 2006. 

15 janvier 2007

Ta paume de main

Ta paume de main

plus large que la constellation

plus sage que l'insomnie des étoiles

Elle est attirée par la lune

et enveloppée par la mort pourpre

 

(Aux glorieux naufragés des plages

les coquillages, les lys blancs

et les spermes du sable

fraternisent sous le déferlement des

vagues)

 

Qui a regardé le goufre noir de son coeur

lorsque le chant du rossignol méprisé

mendie dans les musées et les encyclopédies ?

Les mots unissaient les humains

à l'ère des dinosaures

A présent, au tempsdes dissimulateurs,

des obséquieux, des courtisans

des taureaux noirs ils les séparent

comme des ordres militaires.

 

Pendant la nuit les rêves se taisent.

 

Poème : Dimitris Mortoyas

Musique : Angélique Ionatos

(Récital : "D'un bleu très noir, Le Théâtre, Sartrouville, 2000) 

14 janvier 2007

El Bonaerense

Morceau de l'existence d'un jeune adulte, d'une ville périrhérique argentine. Serrurier, "sauvé"malgré lui des griffes de la tentation de la délinquance et devenant policier grâce aux appuis familiaux. Histoire de la découverte de Buenos Aeres et de ses hommes et femmes par un "bonaerense" (provincial), histoire de derrière d'une vie ordinaire, ou comment apprendre à dire non quand il le faut. Simplicité, humanité, contradictions. Beau film argentin, tout en force d'atmosphère et de plans courts mais tellement parlants, de Pablo Trapero, 2002.

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11:35 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vive la vie, art

13 janvier 2007

Le banquet

Les nombreux invités étaient déjà au rendez-vous. Comme s’ils avaient eu peur de manquer de victuailles. Comme s’ils avaient craint de  ne pas se retrouver  aux premières loges...
 
Les tréteaux avaient été installés sous un chapeau de végétal tressé et la case de Rose-Améline se retrouvait ainsi agrandie de plusieurs mètres carrés. L’espace réservé à l’accueil du repas avait été agencé de telle façon que chacun puisse disposer d’une place assise et d’un bout de planche pour pouvoir déposer une assiette assortie d’un couvert. Ainsi, dans quelques instants, chacun se retrouverait serré contre son voisin ou sa voisine et les échanges prendraient naissance entre les divers mets avec un plaisir qui dissimulerait le manque d’aisance... La décoration était en effet très superficielle et seul un bouquet ramassé à la hâte ornait l’espace central de la table de fortune. Les mines réjouies des convives faisaient vite oublier qu’il aurait été possible de recevoir plus dignement les hôtes du village. L’essentiel était que tout le monde soit présent et que chacun puisse accompagner Amilcar avant  que l’aube suivante ne se lève sur son départ.
Dans ce tableau de visages épanouis, un seul d’entre eux semblait transporter le masque de la nuit. Rose-Améline n’avait pas adressé un seul sourire aux nouveaux arrivants et il était difficile de savoir si sa mine renfrognée signifiait la présence d’une quelconque douleur ou celle d’un agacement. Etait-ce véritablement la cause de ces rides qui semblaient traverser son front à la manière des ruisselets qui saignaient les pentes après les fortes pluies...

 

Suite ...

 

Lire le début du récit...

11 janvier 2007

Le Cirque du Soleil


Cirque du Soleil
Grande découverte, comme il nous est donné parfois. Une merveille de perfection, de travail, de recherche, de beauté, de pureté, alliant le mouvement, la performance, la musique, la dance, l'humanité, les cultures,... Seul regret : je n'ai pas pu savourer en direct, seulement en DVD, et c'est déjà immense ! Mais je guette leurs tournées dans les grandes villes du monde...